Au lieu de vainement tenter de faire la chasse aux passeurs, les États occidentaux pourraient très bien faire l’enregistrement des réfugiés là où ils sont, en Turquie ou au Liban et organiser eux-mêmes les transferts maritimes. C’est la seule solution immédiate pour arrêter les noyades en Méditerranée. Sans cela, la convention de Genève sur les réfugiés n’est qu’hypocrisie. Mais leur politique, c’est « contrôle aux frontières et advienne que pourra ». Et les moins xénophobes verseront des larmes de crocodiles à l’occasion d’une photo de cadavre d’enfant dans la presse.