La direction de Proximus voudrait se débarrasser des travailleurs de plus de 58 ans, bien loin des 67 voulus dans la réforme des pensions. Or Proximus est une compagnie dont l’état est actionnaire principal, le gouvernement trahit donc là le fond de sa pensée sur l’augmentation de l’âge de la retraite : ce n’est pas un moyen de faire travailler les gens plus longtemps, mais de réduire le montant des retraites. Clairement, aucun patron, y compris dans les entreprises publiques, ne veut garder les travailleurs âgés et tous veulent les remplacer par des jeunes moins chers. Alors, la pension à 67 ans ? En allongeant la durée de la cotisation, cela fait que les travailleurs n’auront jamais une carrière complète. Tout bénéfice pour les patrons qui payent ainsi de moins en moins de cotisations sociales, qui servent, entre autres, à financer… les pensions. Alors évidemment, à Proximus, il y avait un peu d’embarras devant cette annonce. Elle serait « prématurée ». On ne voit pas ce que cela change !