Le nombre d’étudiants qui doivent demander l’aide du CPAS ne cesse d’augmenter, on en attend plus de 23 000 en 2014-2015. C’est un indicateur de plus de l’appauvrissement général des couches populaires et de la maladie de notre société, dont les jeunes sont contraints à demander l’aide publique avant même d’arriver sur le marché du travail !
Et c’est aussi le reflet d’un enseignement à deux vitesses : le coût des inscriptions, du logement et tous les frais annexes se chargent de freiner l’accès des milieux populaires aux universités. Le droit à des études est une revendication légitime du monde du travail, non seulement pour que les jeunes aient une chance de trouver un emploi, mais surtout parce que le savoir est une arme des travailleurs pour briser leurs chaînes.