L’État poussé vers la banqueroute

Dans toutes les administrations, dans tous les départements et les services, c’est la même chose. Les budgets annuels en baisse constante sont épuisés de plus en plus tôt avant la fin de l’année et les factures sont de plus en plus reportées sur l’année suivante. En 2014 par exemple, près de la moitié du budget disponible du SPF Justice a été utilisé pour apurer les dettes de 2013. En 2015, les frais de fonctionnement seront réduits de 20%, passant de 59 à un peu moins de 48 millions d’euros, et il y aura déjà pour 27 millions de factures reportées au 1er janvier. L’administration fiscale n’est pas mieux lotie et ses inspecteurs ont de moins en moins les moyens de contrôler les comptes des entreprises et des familles fortunées. Or, il suffirait par exemple de supprimer l’exonération d’impôt dont bénéficie AB InBev pour renflouer les caisses de la Justice. Mais c’est l’inverse qui se passe, l’État vide ses caisses pour entretenir les profits des capitalistes. La bourgeoisie pille son État pour accroître sa richesse, même au risque de provoquer une faillite, car elle espère dans tous les cas faire payer la crise aux classes populaires. En s’attaquant au gouvernement, et derrière lui au patronat et à l’État, les travailleurs défendent les intérêts généraux de la société contre la bourgeoisie parasite!

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