Les coursiers à vélo de la société de livraison sont pressés comme des citrons et traités comme des pions. Les managers comparent les performances de vitesse et de réactivité des « bikers » pour faire honte aux plus lents. Le mépris du patron va jusqu’à organiser un concours interne pour décerner des maillots jaunes ou à pois. La moyenne générale des salaires horaires est inférieure aux 10 euros promis sur le site de recrutement. La fiche de paie est obscure, sans décompte des heures prestées ni des pourboires, et les « erreurs » sont fréquentes. Les salaires sont souvent payés avec des semaines de retard. Les protestataires sur les conditions de travail et les salaires sont priés d’aller voir ailleurs. Mais depuis le mouvement de grève au Royaume-Uni, des actions sont dans les esprits ici aussi !