Lors des négociations budgétaires, le CD&V a joué avec les nerfs des autres partis de la coalition en exigeant à la dernière minute qu’une taxe sur les bénéfices boursiers soit ajoutée aux mesures gouvernementales, dans un esprit de « justice fiscale ». Kris Peeters, le vice-premier ministre a quitté la table des négociations et tout le monde a fait mine de croire que le gouvernement risquait de tomber. Mais si Peeters et consorts avaient vraiment voulu plus de justice sociale, ce n’est pas la veille de la confection du budget qu’ils s’en seraient préoccupés ! Tout ce qu’ils veulent c’est pouvoir garder une façade sociale vis-à-vis de leur électorat populaire, alors même qu’ils cirent les pompes du patronat 365 jours par an !