Dur pour les faibles, lâche devant les forts

Alors que la population d’Alep meurt sous les bombes dans l’indifférence, Théo Francken refuse un visa à une famille qui avait trouvé une famille d’accueil en Belgique. L’affaire a fait scandale quand il a été condamné par la justice. Francken prétend ainsi sauver la Belgique de l’invasion des réfugiés ! Quelle mauvaise foi. Le pire est qu’il a le soutien de tous les partis de la majorité qui refusent de remettre en cause la politique des barbelés. En s’acharnant contre cette famille, Francken cherche avant tout à donner une image de « dur » à son parti, la N-VA, alors qu’elle subit la concurrence à sa droite du Vlaams Belang.
Les discours anti-réfugiés servent à détourner l’attention des problèmes économiques, des licenciements, contre lesquels ni la N-VA ni les autres partis n’ont de solution. Car avant d’être contre les réfugiés, ils sont contre tous les travailleurs.

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