Depuis quelques années, les attaques judiciaires se multiplient contre les actions syndicales. Dernièrement, deux délégués anversois ont été inculpés « d’entrave méchante à la circulation ». Ils avaient organisé un piquet de grève au port, la police les en avaient violemment dégagés et maintenant, ils risquent entre 5 et 10 ans de prison. Évidemment, cela sera avec un sursis, mais cela pèsera dans le casier judiciaire. L’État use de ses nombreux outils pour décourager les travailleurs à se battre. Au service de la bourgeoisie, les magistrats ne font qu’assurer la bonne marche des affaires et des profits…