La politique de répression des migrants menée par le gouvernement mène inévitablement à toujours plus de violence. Les discours de Théo Francken assimilant les migrants à des criminels et ne parlant que de les expulser ou les enfermer font en sorte que les policiers se sentent libres de les violenter en toute impunité. Au moins un migrant sur quatre dit avoir subi des violences policières. Coups, injures racistes, mises à nu abusives et mauvais traitement par le froid, rien ne leur est épargné. Au lieu d’ouvrir des centres d’accueil dignes de ce nom pour les migrants et tous les sans-abris, le secrétaire d’État fait amener, par la police, les migrants de tout le pays au parc Maximilien où la tension ne fait qu’augmenter parmi ces personnes désespérées. Lundi dernier, un SDF qui a voulu se défendre avec un couteau a reçu trois balles et a été hospitalisé dans un état critique. Si la Belgique ne change pas sa politique d’asile, cette situation ne fera qu’empirer.