En Hongrie, le gouvernement Orban projette de modifier le code du travail, avec un objectif explicite : satisfaire les appétits des capitalistes, en particulier allemands qui investissent dans le pays.
Pas moins de 6 000 entreprises allemandes se sont installées en Hongrie pour y profiter du bas niveau des salaires. Et pour leur complaire, Orban voudrait faire passer le nombre maximal d’heures supplémentaires par an de 250 à 400.
Le 8 décembre, les travailleurs hongrois manifestent contre cette « loi sur le travail forcé ». Elle illustre que la xénophobie d’Orban – comme celle de tous les dirigeants nationalistes – est à géométrie variable : c’est la matraque pour les migrants pauvres, mais tapis rouge pour les bourgeois étrangers pleins aux as.