La direction mondiale de la multinationale suédoise prévoit la suppression de 7 500 emplois dans le monde dont près de 120 en Belgique, principalement au siège de l’entreprise à Zaventem. Les magasins ne sont pas touchés pour le moment mais la direction Belgique ne l’exclut pas dans l’avenir, alors que le personnel est déjà en sous-effectif.
Le prétexte invoqué est le retard numérique de l’entreprise dans un marché où les ventes en ligne progressent rapidement. Mais pourquoi le développement des commandes en ligne et des points de retrait au centre-ville devrait se faire au détriment de l’emploi ?
En réalité, le digital est un bon prétexte pour faire baisser les coût salariaux ; c’est donc en fait le taux de profit des actionnaires que la direction veut redresser en jetant des milliers de travailleurs au chômage.