Max Jadot, le PDG de BNP Paribas Fortis, a annoncé la fermeture de 267 agences et le départ de 2600 à 3000 travailleurs d’ici 2021. Le patron justifie ces suppressions d’emplois par les progrès de la digitalisation, la diminution de la fréquentation des agences et le remplacement des travailleurs par des robots. Ainsi, alors même que les techniques progressent, ce sont des milliers de travailleurs qui vont perdre leur emploi et s’appauvrir.
Les machines devraient permettre aux hommes et aux femmes de travailler moins et d’avoir une meilleure qualité de vie. Au contraire, les patrons les utilisent comme prétexte pour licencier et augmenter la charge de travail de ceux qui restent.
BNP Paribas Fortis a réalisé de juteux profits en 2018 : 1,9 milliard de bénéfices net. Il y a donc bien assez d’argent pour maintenir l’emploi et réduire le travail de tous. C’est cette perspective que les travailleurs et leurs organisations devraient défendre et non accepter de se laisser mener à la sortie de l’entreprise.