Au Sri Lanka, les attentats terroristes contre les minorités chrétiennes du 21 avril ont fait plus de 250 morts et 500 blessés. Ces attaques, revendiquées par des groupes djihadistes affiliés à l’État islamique, ont les mêmes conséquences qu’ailleurs : créer un fossé entre les communautés de différentes religion et provoquer le rejet des musulmane.
Les conflits inter-ethniques et religieux ne sont pas nouveaux au Sri Lanka. A l’origine encouragés par l’impérialisme britannique, c’est le gouvernement lui-même qui les a attisés en utilisant le terrorisme d’État contre la minorité tamoule pendant près de 40 ans, enfermant et massacrant les civils par milliers. On ne peut rien espérer d’un gouvernement qui continue, encore aujourd’hui, à maintenir la loi du silence sur les bains de sang qui ont fait près de 100 000 morts.