Le mardi 23 avril, le Conseil de Sécurité de l’ONU a voté une résolution sur les violences sexuelles envers les femmes lors des conflits armés. Or, sous la pression des gouvernements des États-Unis, de la Russie et de la Chine, le texte a été amputé de toutes les mentions faisant référence au droit des femmes à l’avortement suite aux viols.
Ces gouvernements réactionnaires, avec en tête le plus puissant d’entre eux, celui des États-Unis, crache sur le sort des femmes violées des pays dans lesquels ils provoquent la guerre. Tout ce qui leur importe, c’est flatter leur électorat réactionnaire en défendant les idées les plus rétrogrades et barbares sur les femmes.