De 2014 à 2018, les salaires ont baissé de 2,4%. Ainsi, la classe ouvrière, tout en travaillant toujours autant et même souvent plus, gagne moins qu’avant. Les heures supplémentaires non payées s’allongent, la charge de travail augmente, le rythme est accéléré, les divers avantages sont supprimés, etc.
Et les patrons festoient sur tout ça. Car les profits des entreprises eux n’ont pas baissé, bien au contraire : au premier trimestre, les actionnaires des grosses entreprises belges annonçaient 6,3 milliards d’euros de bénéfices, soit un cinquième de plus qu’en 2017. Pourquoi en plus ? Ben tout simplement parce que l’exploitation des travailleurs augmente…