Après l’affaire du PDG Carlos Ghosn, qui a réussi à s’échapper des mains de la Justice japonaise grâce à une coûteuse évasion digne de James Bond, un autre patron, Pierre Salik, vient lui aussi d’acheter sa liberté. Ce dernier était soupçonné de corruption pour avoir soudoyé des fonctionnaires afin de bénéficier d’une carte de résident de Monaco, même s’il habitait en Belgique – et ainsi ne plus payer d’impôts. L’homme d’affaires carolo s’est tiré d’affaire de façon moins rocambolesque que Ghosn puisqu’il a usé d’une méthode tout à fait légale. En effet, la Justice a créé une procédure pour les riches, la « transaction pénale », leur permettant d’acheter un acquittement en échange du paiement d’une amende. Dans une société dominée par la bourgeoisie, les riches n’ont qu’à ouvrir leur portefeuille pour que tout soupçon à leur égard s’évapore comme par magie.