Une fois encore, la police a tué. Et si la veuve de la victime n’avait pas rendu publiques les images vidéo de l’intervention, ce meurtre serait tombé dans l’oubli comme tant d’autres. Les faits remontent à 2018 ! Jozef Chovanec, un Slovaque de 38 ans, malade, cherche à retourner dans son pays. Débarqué sur le tarmac de l’aéroport, il est passé à tabac et emmené en cellule. Dans la nuit, il se frappe la tête à sang contre les murs. Six policiers interviennent. L’un d’eux appuie la poitrine de la victime avec ses genoux et l’étouffe pendant 16 minutes, sous le regard hilare de ses collègues. Une policière trouve même le temps de faire un salut nazi ! Emmené à l’hôpital, Chovanec y décède. La police et la justice ont clairement cherché à étouffer l’affaire. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, l’actuel ministre-président flamand Jan Jambon, a quant à lui tenté de jouer les amnésiques avant qu’on lui rappelle ses contacts avec l’ambassadeur de Slovaquie. Les travailleurs n’ont aucune raison de faire confiance à une police barbare gangrenée par le racisme. Ils n’ont rien à attendre non plus de politiciens complices qui mentent en toute impunité !