Lorsqu’ils dépassent les 6 250€ de revenu annuel – donc rien qui leur permette de vivre –, les « auto-entrepreneurs » qui roulent pour les plateformes de livraison comme Uber ou Deliveroo deviennent des « indépendants » contraints de payer les impôts dont leurs vrais employeurs sont exonérés. Pour ces livreurs, qui gagnent seulement 5€ par course environ, les montants à devoir rembourser s’élèvent parfois à plusieurs milliers d’euros ! Les grands gagnants dans l’affaire sont évidemment leurs exploiteurs qui disposent d’une large main-d’œuvre peu chère et corvéable à merci, sur laquelle retombent tous les soucis et tous les risques.