Les enfants des pauvres restent pauvres, surtout s’ils n’ont pas de diplôme et sont d’origine étrangère. Les grands discours sur la capacité du capitalisme à faire reculer la pauvreté ne résistent pas à l’épreuve des faits. Mais la pauvreté n’est pas une catastrophe naturelle contre laquelle on ne peut rien. Pour la combattre, il faut d’abord mettre fin au chômage et aux boulots précaires. Des milliers d’emplois manquent pour satisfaire les besoins les plus essentiels, à commencer par les services publics et les soins de santé. Tout cela est possible à condition d’aller chercher dans les profits du grand capital. Ce ne sont pas les politiciens qui le feront, alors les travailleurs eux-mêmes doivent l’imposer.