Les sinistrés des inondations sont en colère, et il y a de quoi. Certains assureurs n’ont versé aucune avance. D’autres en ont versées, puis plus rien. La plupart font durer les démarches pour décourager les assurés. Un objectif : indemniser le moins possible. Ces sociétés brassent des milliards chaque année. Mais à la première catastrophe, elles se cachent derrière la paperasse et les plafonds d’intervention prévus par la loi. Ces inondations ne sont pas seulement la conséquence du dérèglement climatique. Elles sont surtout révélatrices de la pourriture qu’est le capitalisme.