Le déficit de la SNCB s’accentue : il devrait atteindre les 200 millions d’euros. Pour réduire la dette, le Ministre Gilkinet et la direction ont déjà proposé leurs solutions : réduction de l’offre de trains, hausse des tarifs et… « diminution des coûts de fonctionnement ». Après avoir inventé des parkings payants, limiter les embauches, fermer des guichets, voilà qu’ils s’apprêtent à nous faire payer encore un peu plus cher le ticket… tout en faisant rouler moins de trains ! Ce déficit, comme tous les autres, ils voudraient le faire payer aux travailleurs : c’est la ligne qu’ils suivent.