Le budget arrêté par le gouvernement fédéral pour 2023 est sans surprise. Les travailleurs et les classes populaires vont encore une fois devoir se serrer la ceinture pour financer les cadeaux faits aux patrons. Jusqu’en mars 2023, les entreprises en perte de rentabilité pourront invoquer les prix de l’énergie pour mettre leurs travailleurs en chômage temporaire. Par ailleurs, toutes les sociétés seront exonérées de 7% des cotisations patronales pour les deux premiers trimestres de l’année. En contrepartie, des coupes sombres sont prévues dans le régime des crédits-temps, le rail et les soins de santé avec une hausse des tarifs des consultations médicales. Des sanctions sont aussi envisagées pour les CPAS qui ne taperaient pas assez sur les bénéficiaires du revenu d’intégration. C’est un « budget de crise », mais ce ne sera pas la crise pour tout le monde !