Dans les oubliettes de la société

Près de 1000 personnes, en Belgique, croupissent dans les annexes psychiatriques des prisons. Arrêtés pour des infractions qui sont souvent mineures, ils se retrouvent là parce qu’un juge d’instruction a trouvé leur comportement bizarre. Certains peuvent y passer plusieurs années avant d’être jugés, ou avant qu’une place se libère dans un lieu adapté. Un expert psychiatre est censé donner son avis sur leur santé mentale, mais son rapport se base le plus souvent sur une seule entrevue de moins d’une demi-heure et sur… le rapport de la police. Les prisonniers et les malades mentaux sont un des maillons les plus faibles de la société. La façon dont on les traite en dit long sur la valeur qu’a un être humain, dans ce système capitaliste.

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