Archives pour la catégorie Actualité

Nettoyage ethnique à Rafah

Le 31 mars, les habitants de Rafah, la deuxième plus grande ville de Gaza, ont reçu l’ordre de s’en aller. Effrayé par les exactions commises par l’armée, ils se sont enfuis en laissant tout derrière eux, sans nourriture, sans eau et sans médicaments. Ils n’ont aucune garantie d’être protégés des bombes pour autant. Devenue ville fantôme, Rafah est désormais rasée par des bulldozers pour être transformée en « zone de sécurité » dirigée par l’État israélien. Ce dernier envisage soit d’en faire une zone tampon, soit d’y parquer des Gazaouis surveillés étroitement par l’armée, soit d’en faire un espace de transit pour les expulser « volontairement » vers d’autres pays.

Les États-Unis, premiers dans la course au dépeçage de l’Ukraine

Les États-Unis et l’Ukraine ont signé un accord qui donne accès, pour les États-Unis, aux ressources naturelles ukrainiennes (minerais, pétrole et gaz) et des parts du marché de la reconstruction du pays. C’est un véritable accord de pillage que les Etats-Unis imposent à l’Ukraine. On peut voir ainsi clairement ce qui se cache derrière la soi-disant « sauvegarde de la démocratie » qui sert de prétexte à la guerre depuis trois ans : rien d’autre que le partage des richesses de l’Ukraine entre les grandes puissances.

Péninsule ibérique en black-out électrique

Ce lundi 28 avril, une gigantesque panne d’électricité a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir. La piste privilégiée serait une rupture d’approvisionnement de deux sites de production. La presse bourgeoise s’est empressée d’en dénoncer le coupable tout trouvé : le réseau ibérique serait soi-disant trop dépendant aux énergies renouvelables. Iberdrola, le principal producteur d’électricité espagnol, est jugé depuis 2023 pour avoir délibérément réduit la production de trois de ses centrales pour gonfler ses prix. Renouvelable, l’actionnaire le veut aussi pour ses profits !

Fins de carrière, retour aux galères

Dans les dernières années, le nombre des malades de longue durée n’a cessé d’augmenter. Et cette spirale n’est pas près de s’arrêter. Le gouvernement Arizona veut à présent limiter l’accès aux emplois de fin de carrière. Les travailleurs exerçant un métier lourd pouvaient, dès 55 ans, lever le pied en passant à temps partiel avec un complément de salaire. À l’avenir, ils devront attendre d’avoir 60 ans et avoir au moins 30 ans de carrière au lieu des 25 actuels et même 35 ans à partir de 2030 ! Pour les faire ramer jusqu’à l’épuisement, comme au temps des galères.

Pour les jeunes pas de boulot, pour les autres pas de repos

Le gouvernement a décidé de durcir les conditions pour bénéficier des emplois de fin de carrière. Il s’agit d’un système qui permet aux anciens de diminuer leurs heures de travail tout en recevant une allocation de l’Onem. Le gouvernement veut interdire l’allocation aux moins de 60 ans et augmenter de 25 à 35 le nombre d’années minimum nécessaires pour être éligible. Autant dire qu’il cherche à faire bosser les travailleurs le plus longtemps possible ! Les allocations étaient déjà insuffisantes, maintenant elles seront aussi plus dures à obtenir. Pendant que les jeunes sont contraints de multiplier les contrats précaires ou les périodes de chômage, le gouvernement condamne les anciens qui voudraient souffler à trimer encore et à s’user la santé.

La négociation sans grève, c’est comme un train sans locomotive, ça n’avance à rien

Les dirigeants des syndicats de cheminots ont annoncé « suspendre leur plan d’actions » pendant qu’ils « négocient » avec le ministre. Mais on peut déjà prévoir que ça n’amènera aucune avancée pour les revendications des travailleurs. Les négociations dans les salons de la bourgeoisie sont une fumisterie, qui ne servent pour les délégués qu’à se donner de l’importance, et faire lanterner les travailleurs. La seule chose qui impressionne les patrons, c’est quand les travailleurs font grève et s’organisent, et c’est la seule chose qui peut faire aboutir nos revendications.

À Gaza, Netanyahu ne s’arrêtera pas

De tous les conflits armés qui se déroulent dans le monde, la guerre menée par Israël à Gaza et dans tout le Proche-Orient est de loin la plus abjecte. Netanyahu et ses alliés d’extrême droite n’ont guère de souci à se faire. Ce n’est certainement pas la soi-disant justice internationale de leurs parrains occidentaux qui vont les empêcher de poursuivre leur bain de sang macabre dans toute la région. L’armée israélienne annonce déjà transformer un tiers de la bande de Gaza en périmètre de sécurité vidé de l’entièreté de ses habitants. Le nettoyage ethnique est en marche

Des milliards pour les uns, des coups pour les autres

La mise en pause pour 90 jours de la majorité des droits de douane annoncés par Trump a fait s’envoler les bourses. Les grands milliardaires ont ainsi empoché 304 milliards de dollars en une journée! Les hausses et les baisses des cours de bourse font circuler d’immenses richesses sur les comptes en banque des plus riches. Les taxes votées ou suspendues par les gouvernements n’ont pas d’autre objectif : celui d’enrichir une poignée de bourgeois au détriment d’une autre…avec la peau des travailleurs. Pendant que les uns gagnent ou perdent leurs milliards, ceux qui produisent ces richesses subissent l’inflation, l’augmentation des cadences et le chômage tout en craignant que la société ne les mène vers de plus grandes catastrophes encore.

Grève tournante pour école exsangue

Du 7 au 11 avril, une grève tournante a été menée dans les différentes écoles de Wallonie et de Bruxelles. Les enseignants restent nombreux à être mobilisés contre la réforme de leur statut, avec la suppression des nominations, et les mesures d’économie dans l’enseignement qualifiant. Après des décennies d’austérité, l’école est exsangue à tous les niveaux : classes surchargées, pénurie de profs, infrastructures vétustes… Dans un système qui est déjà des plus inégalitaires, les classes populaires auront encore moins de chances d’accéder à des apprentissages de qualité.

L’offensive du capital contre l’inclusion

L’entreprise pharmaceutique GSK, qui emploie 9000 personnes en Belgique, a arrêté en son sein les programmes d’inclusion et de diversité. Ceux-ci avaient pour but de diminuer les discriminations dont sont victimes toute une série de personnes comme les femmes, les personnes d’origine étrangère ou les personnes plus âgées, tant dans le recrutement que dans l’organisation du travail ou même les essais cliniques. Une directive de l’administration américaine leur a suffi comme prétexte car en réalité, les problèmes des personnes exclues du système ne les intéressent pas. Eux-mêmes sont presque tous des hommes blancs issus de familles riches. Pour défendre nos droits, il n’y a rien à attendre des patrons et nous devrons en imposer le respect nous-mêmes, que ce soit ici ou aux États-Unis.