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Les budgets démentiels de l’industrie de la mort…

Le ministre du budget, Van Peteghem, vient d’annoncer qu’il ambitionne d’augmenter de plus de 17 milliards d’euros en 4 ans le budget de l’armée. Ils s’ajouteront aux 8 milliards d’euros que la Belgique investit déjà, chaque année, dans cette grande entreprise destinée à semer la destruction et le chaos aux quatre coins du monde. Autant de milliards qui seront pris sur les budgets des hôpitaux, des écoles, des pensions et des autres services publics. Non, investir l’argent public dans la mort plutôt que dans le bien-être n’est pas quelque chose auquel nos ministres seraient « contraints » par les Américains, les Russes ou les Chinois. C’est un choix que les capitalistes font de prolonger par la guerre physique la guerre économique qu’ils se livrent, mais c’est notre sang qui coulera pour sauvegarder leurs profits.

Travailleurs belges ou immigrés, unissons-nous contre les exploiteurs

La nouvelle ministre N-VA Anne Bossuyt, en charge de l’asile et des migrations, se vante de vouloir mener « la politique migratoire la plus dure jamais menée en Belgique » : diminution du nombre de places d’accueil, expulsions, diminution des regroupements familiaux. Cette politique sert le patronat, en essayant de faire croire aux travailleurs que s’ils sont pauvres, c’est à cause d’autres travailleurs plus pauvres encore. Mais nous ne sommes pas dupes, et nous savons que les vrais responsables de notre misère, ce sont les capitalistes, ceux qui empochent les milliards sur notre dos sans verser une goutte de leur sueur. Ne nous laissons pas diviser, nous avons besoin de toutes nos forces pour résister aux exploiteurs.

Non à l’embrigadement de la jeunesse !

Francken vient d’annoncer qu’il paierait 2000 euros net par mois les jeunes de 18 ans qui rejoindraient son service militaire volontaire d’un an. Plutôt qu’un meilleur enseignement, le gouvernement préfère leur offrir un treillis et l’abrutissement de la caserne. Le service n’a pas pour but de les aider à réfléchir, mais plutôt à leur apprendre à obéir aux ordres et à saluer le drapeau. Tandis que la menace de guerre augmente, le gouvernement voudrait disposer de jeunes prêts à servir dans une armée présentée comme défendant le peuple, alors que son unique rôle est de défendre l’intérêt des plus riches familles du pays dans l’arène mondiale.

De Lijn : les tarifs grimpent, les services trinquent

Le gouvernement flamand a décidé mi-février d’augmenter de près de 20 % les tarifs de la société de transports en commun De Lijn. Alors même qu’elle a réduit le nombre de ses arrêts de bus et de conducteurs, ses prix vont grimper pour combler des années d’austérité budgétaire. Si le gouvernement promet l’achat de nouveaux bus, les chauffeurs et voyageurs devront encore longtemps se coltiner des vieux véhicules toujours plus vétustes. Avec la bourgeoisie flamande et sa soi-disant bonne gouvernance, ce sont surtout des services publics en déchéance.

La colère monte

Le 13 février, entre 60 et 100 000 personnes sont venues manifester leur colère dans les rues de Bruxelles. Parmi eux, des mécaniciens, des ouvriers du bâtiment, des chauffeurs, des profs, des fonctionnaires, des militaires… Venus de tout le pays, ils étaient bien décidés à refuser les attaques qui s’annoncent. Nombreux étaient ceux qui considéraient même qu’il faudrait bien plus qu’une journée de mobilisation par mois. Cette manifestation est un encouragement pour discuter autour de nous et convaincre de la nécessité de se mobiliser ensemble pour défendre notre peau.

Pour corriger la situation

Ce 27 janvier, les enseignants étaient plus de 30 000 à manifester dans les rues de Bruxelles. La grève de 48h qui a débuté le même jour a été si bien suivie que de nombreuses écoles ont dû fermer. Les profs refusent les attaques qui s’annoncent dans le secteur. Ils n’en peuvent plus de la dégradation continue de leurs conditions de travail et de la qualité de l’enseignement. Cette situation, nous la connaissons tous et, comme les profs, nous avons toutes les raisons d’être en colère. Du public, du privé, de l’enseignement, de l’automobile ou d’ailleurs, les travailleurs connaissent tous les cadences infernales, le manque de matériel ou les licenciements. Les patrons et leurs gouvernements nous font les poches. Ensemble, préparons-leur une bonne leçon !

La pauvreté n’est pas une fatalité

En Belgique, plus d’un habitant sur dix vit sous le seuil de pauvreté. Et avec toutes les mesures d’économies que le gouvernement Arizona prépare sur le dos des travailleurs, des pensionnés et des allocataires, ces chiffres ne feront qu’augmenter. De plus en plus de familles n’arrivent déjà plus à se nourrir et à se soigner correctement. L’austérité et la pauvreté ne sont pas une fatalité. L’humanité n’a jamais produit autant de richesses qu’aujourd’hui. Encore faut-il que celles-ci ne servent pas seulement à alimenter les comptes bien planqués de rentiers gavés.

La manifestation pour les pensions fait un carton

Face aux attaques que les négociateurs de l’Arizona préparent contre les travailleurs, la colère monte crescendo. Les économies sur les pensions notamment font réagir des secteurs jusqu’ici peu présents dans les grèves et les manifestations. La manifestation en front commun syndical de ce lundi 13 janvier a rassemblé 30.000 personnes, dont des milliers d’enseignants flamands. Il est important que les travailleurs puissent se rencontrer, discuter, se compter et mesurer leurs forces pour préparer les nouvelles luttes à mener contre le coups de boutoir de la bourgeoisie.

La « justice »… du plus fort

La cour européenne des droits de l’homme a autorisé la condamnation du président de la FGTB et de quinze militants syndicaux pour avoir bloqué la E40 en 2015. Nous n’avons rien à attendre de ces tribunaux qui rendent uniquement « justice » aux plus riches. Ceux qui auraient dû être condamnés en 2015 sont ceux qui privaient les travailleurs de plusieurs années de retraite et de vie pour le plus grand bonheur des patrons ! Pour faire respecter nos droits, nous devons être les plus forts. Pour y arriver, ce n’est pas une autoroute qu’il faudra paralyser, mais la société tout entière. Nous en avons les moyens car c’est nous qui produisons tout.

Grèves dans l’enseignement

Le 15 décembre, des arrêts de travail et des rassemblements ont eu lieu dans les écoles francophones. Des grèves sont prévues ces 27 et 28 janvier. Les enseignants, du primaire au supérieur, refusent les mesures d’économie annoncées par la ministre et ils ont bien raison. Depuis longtemps, l’enseignement est sous-financé, les classes sont surchargées et les bâtiments tombent en ruine. Les économies annoncées visent l’enseignement qualifiant et professionnel, et les élèves en décrochage, soit les plus vulnérables d’entre eux. De quoi creuser encore le fossé entre les gosses de riches et les autres. S’il est vrai que les enfants représentent l’avenir, ne laissons pas ce gouvernement les sacrifier !