A la Stib, les sanctions pleuvent. Pour un petit retard, pour une erreur au travail, etc. les rapports sont légion. C’est une politique de la direction qui veut ainsi entretenir une ambiance de peur et s’assurer de nous tenir sous sa botte et de se débarrasser de nous quand elle le veut. A chaque sanction, soyons nombreux à nous rassembler pour protester et que la peur change de camp !
Archives pour la catégorie Entreprises
Une saleté entretenue
Les postes de conduite de la Stib sont toujours aussi sales et la direction ose le reprocher aux chauffeurs ! Or, c’est bien elle qui est responsable de les nettoyer et de les entretenir ! La privatisation des nettoyages auprès d’Iris visait à faire des économies… eh, bien, en voilà le résultat prévisible.
Au Kazakhstan, une tragédie prévisible
Le 28 octobre, 45 mineurs sont morts dans une mine de charbon kazakhe appartenant au géant mondial de l’acier ArcelorMittal. C’était le deuxième accident mortel en deux mois sur le site d’un groupe réputé pour sa cupidité et son mépris des normes de sécurité et environnementales les plus élémentaires. Face au tollé suscité par une catastrophe aussi meurtrière que prévisible, le gouvernement du Kazakhstan s’est empressé d’annoncer la nationalisation de la filiale locale de ce trust criminel qui se consolera avec une belle indemnité de 500 millions d’euros !
Grève SNCB, les cheminots en ont plein le dos
Les syndicats du rail ont déposé un préavis de grève pour les journées des 8 et 9 novembre et 6 et 7 décembre. Les cheminots dénoncent un projet d’augmentation de la productivité concocté sur leur dos. La SNCB veut ainsi réduire le temps de préparation des accompagnateurs de train et accroître la polyvalence du personnel. Après avoir subi des décennies de sous-financement, le train est de plus en plus déserté par ses usagers habituels, avec des tarifs devenus inabordables pour les classes populaires. Et c’est encore aux cheminots qu’on voudrait le faire payer !
Chez ING, les actionnaires s’engraissent et les emplois trinquent !
Le bénéfice net d’ING a atteint presque 2 milliards d’euros pour le troisième trimestre 2023. La banque a décidé de racheter ses propres actions, pour 4 milliards d’euros en 2023. Ça en ferait des salaires et des emplois ! Mais, après les 2 000 suppressions d’emplois de 2016, la direction vient d’annoncer encore un nouveau plan de licenciements. Plusieurs centaines d’emplois sont menacés de disparaître sur les 6 000 que compte l’entreprise. Pour le profit de quelques privilégiés, ce sont des centaines de familles qui vont se retrouver dans la précarité.
Contre les patrons de Ford, General Motors et Stellantis, la grève a payé !
Aux États-Unis, des dizaines de milliers d’ouvriers de la construction automobile se sont mobilisés lors d’une grève qui a duré plus de 40 jours. Ils ont obtenu des augmentations de salaires pour les années à venir, et la diminution dans le temps des inégalités entre les nouveaux travailleurs et les plus anciens. Cette mobilisation, même si elle est restée partielle et très encadrée par le syndicat, donne un aperçu de la force que peut représenter la classe ouvrière, aux États-Unis comme ailleurs.
Blocages des salaires
La direction de la Stib a déjà annoncé qu’elle ne ferait aucune augmentation de salaire dans le cadre des négociations de l’accord interprofessionnel. Elle prétend qu’elle n’a pas de fonds pour financer cette augmentation ! Pourtant, elle n’a pas hésité à annoncer l’augmentation des tarifs dès l’année prochaine. Bien sûr qu’elle a des moyens, mais elle ne veut pas nous payer plus. Nous sommes touchés par l’inflation et l’augmentation substantielle des salaires est le minimum à obtenir.
Personnel technique en sous-effectif
Au métro, on manque tellement de personnel que la direction a décidé qu’une partie des techniciens qui conduisaient les rames ne rouleraient plus régulièrement pour se concentrer sur les réparations. Il fat urgemment engager du personnel. Les rames sont vieillissantes et l’entretien est fondamental !
Délit d’opinion
Un chauffeur de de la Stib métro a dû démissionner de son poste pour n’avoir pas desservi deux stations de métro et avoir affirmé son soutien à la Palestine dans la rame. La direction menaçait de le licencier.
Il y a des raisons d’être en colère pour ce qui se passe au Moyen-Orient et il n’est pas normal qu’un collègue perde son gagne-pain parce qu’il exprime ses opinions !
Des bus dangereux
Un travailleur étudiant d’Iris âgé de seulement 16 ans est tombé dans le coma après avoir été étranglé par la vitre de la fenêtre anti-infraction d’un bus.
C’est déjà la troisième fois que ce type de problème survient en quelques années. On peut s’interroger sur la présence d’un si jeune travailleur seul sur son lieu de travail… La direction de la Stib se débarrasse évidemment de la responsabilité de l’accident sur Iris, mais c’est elle qui met à disposition les bus et qui est aussi censé veiller à la sécurité des travailleurs. Il y a certainement des solutions, comme par exemple déplacer l’emplacement du bouton qui provoque cette fermeture. Ce sont des coûts et la direction préfère prendre des risques pour notre santé plutôt qu’investir !