Le bénéfice net d’ING a atteint presque 2 milliards d’euros pour le troisième trimestre 2023. La banque a décidé de racheter ses propres actions, pour 4 milliards d’euros en 2023. Ça en ferait des salaires et des emplois ! Mais, après les 2 000 suppressions d’emplois de 2016, la direction vient d’annoncer encore un nouveau plan de licenciements. Plusieurs centaines d’emplois sont menacés de disparaître sur les 6 000 que compte l’entreprise. Pour le profit de quelques privilégiés, ce sont des centaines de familles qui vont se retrouver dans la précarité.
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Contre les patrons de Ford, General Motors et Stellantis, la grève a payé !
Aux États-Unis, des dizaines de milliers d’ouvriers de la construction automobile se sont mobilisés lors d’une grève qui a duré plus de 40 jours. Ils ont obtenu des augmentations de salaires pour les années à venir, et la diminution dans le temps des inégalités entre les nouveaux travailleurs et les plus anciens. Cette mobilisation, même si elle est restée partielle et très encadrée par le syndicat, donne un aperçu de la force que peut représenter la classe ouvrière, aux États-Unis comme ailleurs.
Blocages des salaires
La direction de la Stib a déjà annoncé qu’elle ne ferait aucune augmentation de salaire dans le cadre des négociations de l’accord interprofessionnel. Elle prétend qu’elle n’a pas de fonds pour financer cette augmentation ! Pourtant, elle n’a pas hésité à annoncer l’augmentation des tarifs dès l’année prochaine. Bien sûr qu’elle a des moyens, mais elle ne veut pas nous payer plus. Nous sommes touchés par l’inflation et l’augmentation substantielle des salaires est le minimum à obtenir.
Personnel technique en sous-effectif
Au métro, on manque tellement de personnel que la direction a décidé qu’une partie des techniciens qui conduisaient les rames ne rouleraient plus régulièrement pour se concentrer sur les réparations. Il fat urgemment engager du personnel. Les rames sont vieillissantes et l’entretien est fondamental !
Délit d’opinion
Un chauffeur de de la Stib métro a dû démissionner de son poste pour n’avoir pas desservi deux stations de métro et avoir affirmé son soutien à la Palestine dans la rame. La direction menaçait de le licencier.
Il y a des raisons d’être en colère pour ce qui se passe au Moyen-Orient et il n’est pas normal qu’un collègue perde son gagne-pain parce qu’il exprime ses opinions !
Des bus dangereux
Un travailleur étudiant d’Iris âgé de seulement 16 ans est tombé dans le coma après avoir été étranglé par la vitre de la fenêtre anti-infraction d’un bus.
C’est déjà la troisième fois que ce type de problème survient en quelques années. On peut s’interroger sur la présence d’un si jeune travailleur seul sur son lieu de travail… La direction de la Stib se débarrasse évidemment de la responsabilité de l’accident sur Iris, mais c’est elle qui met à disposition les bus et qui est aussi censé veiller à la sécurité des travailleurs. Il y a certainement des solutions, comme par exemple déplacer l’emplacement du bouton qui provoque cette fermeture. Ce sont des coûts et la direction préfère prendre des risques pour notre santé plutôt qu’investir !
Aux États-Unis, l’automobile reste en grève
Le mouvement de grève mené depuis maintenant plus d’un mois par les ouvriers automobiles aux USA s’est durci. Alors que les négociations piétinent, dès le mer-credi 11 octobre, c’était au tour des 8700 ouvriers de la Kentucky Truck Plan, la plus grande usine du groupe Ford, de se croiser les bras, portant à plus de 34.000 le nombre total de grévistes dans le secteur. Les grands constructeurs américains Ford, General Motors et Stel-lantis ont beau continuer à faire la sourde oreille, les travailleurs savent que la grève est le seul langage que les patrons comprennent !
Le financement des soins encore raboté
Le budget 2024 des soins de santé vient d’être approuvé par l’INAMI. Alors que les besoins sont criants dans tout le secteur, qu’il y a pénurie de personnel, que les délais pour se faire soigner sont énormes, que de plus en plus de gens renoncent à se faire soigner car ils n’en ont pas les moyens et que le remboursement est insuffisant, le gouvernement réduit encore le budget! Hypocritement, alors que seuls 100 millions d’euros d’économies sont annoncés, on trouve aussi, à y regarder de plus près, plus de 700 millions de « non-dépenses ». Mais ça ne change rien à ce que ça veut dire. Ce sont autant de gens malades qui ne seront pas soignés.
Quand les patrons arnaquent les travailleurs, en toute légalité
Plusieurs magasins Delhaize ont déjà été franchisés. À Nivelles, le nouveau patron possède déjà 7 autres magasins Delhaize. Mais il lui suffit de créer pour chacun une “entité juridique distincte” pour ne pas devoir appliquer la commission paritaire qui est normalement d’application pour les plus gros employeurs. Un petit tour de passe-passe sur le papier, avec des conséquences pour les travailleurs. Ils sont obligés de prester plus d’heures en étant moins bien payés, ils devront travailler 6 jours au lieu de 5 et n’ont pas droit à une représentation syndicale. Des conditions de travail qui se dégradent encore, pour le plus grand bonheur des patrons et des actionnaires de Delhaize.
Économies en vue
Le ministre régional du budget veut obliger la Stib à faire des économies de 3% sur son personnel et de 5% sur son fonctionnement. Comme si l’entreprise ne man-quait pas déjà de moyens ! Il y a de la richesse dans les poches des grands patrons. Au lieu de réduire la qualité des services publics, il faudrait plutôt aller puiser dans leurs poches !