Archives pour la catégorie International

À Gaza, un cessez-le-feu entre deux guerres

L’accord de cessez-le-feu a amené une lueur d’espoir, tant parmi les survivants au milieu des ruines de Gaza, que dans les familles des otages israéliens. Le 19 janvier, un premier échange a eu lieu entre 3 otages et 90 prisonniers palestiniens. Pourtant, tout indique que Netanyahou et son gouvernement d’extrême droite sont loin d’avoir abandonné leurs projets guerriers. Le 21 janvier, l’armée israélienne a attaqué un camp de réfugiés en Cisjordanie. Aucune solution qui inclurait des conditions de vie décentes pour les Palestiniens n’est envisagée. L’administration de Trump a contraint Netanyahou à signer cette trêve, lui permettant de se faire valoir à moindre frais… tout en soutenir les visées expansionnistes au Moyen-Orient de son gouvernement.

Los Angeles incendiée, les assureurs se sont déjà tirés

La Californie vient de connaître les incendies les plus destructrices de son histoire. Des zones entières ont été ravagées par les flammes. Plus de 10000 logements sont partis en fumée pour un coût de 150 milliards de dollars. Mais les sociétés d’assurance n’ont pas à s’inquiéter. Après avoir empoché des milliards de primes, elles se sont massivement désengagées en résiliant leurs contrats ou en les rendant impayables.

Qu’on ne s’y Trump pas

Depuis son investiture, Trump et son acolyte Musk enchaînent les annonces démagogiques. Ce ne sont pas les propos de deux fous, mais ceux de deux milliardaires qui expriment crûment sur quoi repose leur société : la loi du plus fort. Voilà qui change du baratin qu’on nous sert habituellement sur « l’intérêt général », la « démocratie » ou le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et qui ne font que travestir la réalité. N’est-ce pas au nom du droit international que les dirigeants occidentaux, Biden en tête, ont couvert tous les massacres à Gaza ? Au-delà des discours, la réalité reste la même. Les États-Unis continueront de piller les richesses du monde entier pour maintenir les profits de leurs bourgeois, grâce à la puissance de leurs capitaux et, s’il le faut, de leurs armes. Rien de neuf sous le capitalisme.

Le capitalisme met la planète à feu et à sang Il faut changer ce monde !

Le bilan de l’année 2024 est pitoyable. Alors que les politiciens nous vantent les bienfaits du modèle occidental prétendument « libre et démocratique », la réalité démontre, une fois de plus, qu’il n’en est rien.
La liberté est réservée à une élite, celle qui peut se la payer. Pour le reste de la planète, c’est la prison de la pauvreté, quand ce n’est pas la prison tout court.
La démocratie à la sauce capitaliste n’est qu’une façade qui vise à faire croire à la population qu’elle a son mot à dire. L’alternance des partis au pouvoir, que ce soit en Belgique, en France ou aux États-Unis, montre que quelle que soit la couleur des dirigeants, c’est toujours la même politique qui est menée : pour les plus riches et contre le monde du travail.
Pour les plus riches, tout va bien. Les dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises ont augmenté de 8% par rapport à l’année précédente. Cela représente des centaines de milliards de dollars versés à des gens qui ne font rien !
Pour le reste de la population, celle qui a produit cette richesse, c’est la misère.
La guerre continue entre la Russie et l’Ukraine, soutenue par le camp occidental. Des villes sont détruites, des soldats meurent sur le front par dizaines de milliers ; ce sont pour la plupart de simples prolétaires qui n’ont pas demandé à se retrouver les armes à la main. Et pourquoi ? Pour savoir qui, de la Russie ou des pays de l’OTAN, contrôlera les richesses agricoles, minières et industrielles dont regorge l’Ukraine. Sous le prétexte de la défense de la « nation » ou de la « liberté », cette guerre n’est qu’une guerre de rapine, conséquence directe de la concurrence entre les nations capitalistes.
La guerre continue aussi à Gaza où la population palestinienne n’en finit pas de subir les déluges de haine et de bombes du gouvernement sioniste israélien, avec le soutien implicite du reste des pays riches, dont en premier lieu les États-Unis, soi-disant défenseurs du monde libre, mais en réalité premiers fournisseurs d’armes à tous les oppresseurs de la planète. A travers cette guerre, les pays riches donnent un signal aux peuples exploités du monde : regardez ce qui vous attend si vous vous rebellez, vous mourrez, vos familles mourront, vos maisons, écoles et hôpitaux seront détruits.
Et puis, il y a la famine en Éthiopie, la guerre au Congo et dans bien des pays d’Afrique et d’Asie et dont on ne parle même plus dans les journaux ou à la télé.
Non contents de semer la mort aujourd’hui, les grands industriels et leurs financiers, préparent les catastrophes de demain en polluant la planète, ses terres comme ses mers, et en déglinguant son climat.
Même dans les pays dits « riches » la misère guette les classes populaires. En Amérique, en Europe, partout les travailleurs vivent dans l’angoisse de perdre leur emploi, licenciés par ces mêmes entreprises qui affichent des milliards d’euros de bénéfices ; souvent ils jonglent d’un boulot à l’autre, se serrent la ceinture et vivent des millions de drames quotidiens alors même que l’argent coule à flots dans les salons dorés de la grande bourgeoisie.
Le capitalisme, ce n’est ni la liberté, ni la démocratie, c’est la loi du plus fort, c’est la botte qui écrase les peuples. Son bilan est sans appel : pour le profit d’une minorité, il envoie toute l’humanité à la catastrophe.
Pourtant, ces milliards de femmes et d’hommes qui vivent dans la misère, la guerre ou la précarité, sont ceux-là mêmes qui font fonctionner toute l’économie. Sans eux, le capitalisme ne pourrait exister une minute de plus. Ces travailleuses et ces travailleurs d’ici et d’ailleurs jouent un rôle indispensable dans l’économie et ils pourraient s’en servir pour défendre leurs intérêts ainsi que celui des générations futures. Ils pourraient, grâce à la force que leur donne leur nombre, chasser les capitalistes et leurs politiciens du pouvoir pour organiser eux-mêmes une nouvelle société, sans profits, sans exploitation, sans guerres ni destructions.
Pour y arriver, le monde du travail devra se rendre compte de sa force et qu’il n’a pas besoin de patrons, de capitalistes ni de politiciens pour diriger la société. Et il devra reconstruire un parti révolutionnaire pour organiser ses luttes et leur donner une dimension mondiale. C’est ce que nous, communistes, appelons de tous nos vœux, il y a urgence !

Pas de traité pour limiter la production de plastique

La dernière semaine de novembre, les représentants des pays du monde entier se sont réunis dans le but de rédiger un traité sur le plastique. Après deux ans de négociations, ils sont arrivés à… rien.
Tout le monde est d’accord pour dire que le plastique est dangereux pour la santé et qu’il faudrait limiter drastiquement sa production. Des alternatives existent. Mais certains s’enrichissent, beaucoup, grâce à la production et la vente du plastique. Donc ? … on continue ! Les profits avant tout, c’est le fondement même du système capitaliste. Sans le remettre en cause, aucune solution aux problèmes environnementaux ne pourra jamais être appliquée.

Mainmise de l’impérialisme au Moyen-Orient

Depuis plus d’un an, Israël mène une guerre dévastatrice à Gaza et au Liban. Suite à l’annonce de la fuite de Bachar Al-Assad, Israël a envahi la zone tampon adjacente au Golan syrien, prétendument de façon temporaire. Cette zone, officiellement démilitarisée depuis 1974, était censée être protégée par l’ONU. Cependant, le régime de Netanyahou y a avancé ses troupes, invoquant la nécessité de prévenir une menace potentielle. Actuellement, des chars israéliens seraient présents à 20 km des faubourgs de Damas. Forte de son expérience, la population syrienne a des raisons de douter du caractère temporaire de l’occupation israélienne.
La « défense d’Israël » coïncide ici avec la défense des intérêts stratégiques des États-Unis dans la région. Il est évident que l’état-major israélien a profité de la chute du régime d’Assad pour prendre le contrôle du territoire syrien autant que possible, afin de renforcer sa domination et, par la même occasion, celle de l’impérialisme, principalement américain, sur le Moyen-Orient.

La guerre… ceux qui en souffrent et ceux qui en profitent

Mi-novembre, le président des États-Unis a officiellement autorisé l’Ukraine à utiliser des armes américaines pour viser l’intérieur du territoire russe. Un pas de plus dans l’escalade guerrière, qui amènera son lot de morts, de destructions et de désolation dans les deux camps, mais aussi de juteux profits pour les marchands d’armes. Depuis l’année passée, les ventes d’armes ont explosé dans le monde : rien qu’en 2023, les 100 plus grands producteurs d’armes ont gagné plus de 600 milliards de dollars. C’est pour cela que les pays européens ne veulent pas être en reste et veulent aussi pouvoir vendre leurs engins de mort à l’Ukraine. Qu’importe pour eux la boucherie à laquelle sont condamnées les populations, pour peu que ça rapporte aux bourgeois.

Impérialisme et répression en Palestine

Depuis plus d’un an, un peuple est massacré au vu et au su de tous sans que les puissances impérialistes daignent bouger le petit doigt. Tant qu’il s’agit d’un allié indéfectible, le bain de sang peut continuer. Avec plus de 43 000 morts, dont 70 % de femmes et d’enfants, la bande de Gaza n’est plus qu’un mouroir à ciel ouvert. Le nord de l’entité et ses 400 000 habitants sont sous blocus total et leurs derniers hôpitaux bombardés sans merci. Les grandes puissances n’en ont pas pour autant cessé leurs livraisons d’armes, sûr de leur bon droit de barbares argentés.

Nouvelle COP, nouvelle mascarade

Du 11 au 22 novembre a eu lieu la 29ème COP. Signe de l’absurdité de cette réunion ; elle se tient à Bakou, au beau milieu des puits de pétrole donc. L’Azerbaïdjan dispose de vastes réserves d’hydrocarbures, qui alimentent la moitié du budget de l’État. Mais surtout, les délégations des pays les plus riches y ont envoyé une marée de représentants de l’industrie fossile : Shell, Total, Exxon, BP et bien d’autres encore. Ces « lobbyistes » sont plus de 1800 à s’y rendre… Ils sont aussi nombreux que les délégués des dix pays les plus vulnérables au réchauffement climatique ! Pas de doutes, les intérêts des capitalistes du pétrole, du charbon ou du gaz sont bien défendus. Cette COP est aussi inefficace que les 28 précédentes !

Inondations en Espagne : la cupidité n’est pas une fatalité

Ce samedi 9 novembre, plus de 100 000 personnes ont manifesté à Valence pour exprimer leur colère après les inondations qui ont frappé la région fin octobre. On compte plus de 220 morts et de nombreux disparus. Les manifestants exigent la démission des dirigeants de droite comme de gauche. Tous sont dénoncés pour leur incurie et les coupes budgétaires imposées aux services de secours. Et ce ne sont pas les promesses d’aides qui y changeront quelque chose. Les sinistrés continuent à se débrouiller et peuvent compter sur une formidable solidarité de volontaires !