La commission du Sénat a voté une proposition de loi qui pénalise les « grèves sauvages » : NV-A, MR, VLD et CD&V ont voté comme un seul homme pour imposer des amendes aux travailleurs qui partiraient en grève sans préavis. Jusqu’à présent, il n’existe aucune restriction légale au droit de grève. Le préavis n’a rien d’obligatoire et les conventions collectives qui prétendent l’imposer ne sont que des accords entre patronat et syndicats, et elles n’ont pas force de loi.
Les partis les plus à droite s’unissent dans leur rêve commun de travailleurs dociles et désarmés, livrés aux attaques des patrons. Le droit de grève a été acquis par la lutte collective, ce n’est que comme cela que nous le conserverons. A nous de transformer leur rêve en cauchemar !