La direction veut supprimer plus de 650 emplois d’ici deux ans et diminuer les salaires de 20%. Les dirigeants du groupe parlent de « recentrage stratégique », « transformation numérique », « simplification organisationnelle », « maintien de leader du marché »… Tout cela ne cache qu’une seule chose, l’augmentation des profits par le sacrifice des salariés pour satisfaire les actionnaires. L’entreprise fait plus de 5 milliards d’euros de bénéfices par an. Pour détourner les travailleurs des idées revendicatives, des politiciens ont donné comme perspective de mettre en place un « groupe stratégique pour l’activité et l’emploi ». Vu le niveau de chômage, la seule réponse réaliste à la menace de licenciement, c’est la lutte !