Le parlement wallon a voté contre le traité économique de libre-échange entre l’Europe et le Canada, le CETA, bloquant ainsi au moins temporairement l’adoption du traité par la Commission Européenne. Entre les réactions déchaînées des politiciens et les menaces du patronat, la Wallonie fait figure de dernier village gaulois contre la mondialisation.
Mais le bluff du PS ou du CdH, c’est justement de faire croire qu’en s’opposant au traité ils mèneraient une politique « de gauche ». Ces traités internationaux sont avant tout une discussion entre bourgeois. Ils correspond à la nécessité pour les grands trusts canadiens, européens ou autres, d’agrandir l’arène économique dans laquelle ils se livrent bataille. Qu’il y ait un accord ou pas ne changera pas grand-chose au sort des travailleurs. Car, d’une façon ou d’une autre, ils devront quand même lutter contre la domination des capitalistes.