Un jeune a été passé à tabac à Molenbeek le 22 mai. La presse parle de “bavure”. Cependant, la répétition des faits de brutalité policière, relatée périodiquement dans l’actualité, montre que cette « bavure » n’est pas une exception mais correspond bien un fonctionnement habituel. La police exerce une violence constante dans les quartiers populaires sous forme de provocations, d’humiliation ou de brutalité.
Quand on dit que le rôle de la police est le « maintien de l’ordre », il s’agit bien de l’ordre social, rigide et inégalitaire, qui pèse sur notre société, l’ordre qui garantit le pouvoir des exploiteurs sur les exploités. Les jeunes bourgeois qui sortent le soir n’ont pas peur de se faire tabasser, au contraire, ils se sentent protégés.
Les violences policières ne sont que le reflet de cette société servile pour les puissants et impitoyable pour les pauvres.