La Cour européenne des droits de l’homme est saisie d’une plainte contre l’État français pour une décision judiciaire particulièrement abjecte. La plaignante a été condamnée à un divorce à ses torts exclusifs parce qu’elle refusait d’avoir encore des relations sexuelles avec son époux ! Cette sanction, qui n’est pas la première du genre, continue tout simplement à légaliser le droit au viol et la servitude conjugale. À l’international, la France peut encore chercher à faire illusion avec sa diplomatie soi-disant féministe. À l’intérieur, elle continue à être régie par une mentalité misogyne et patriarcale. Et ce n’est pas avec un ministre de l’Intérieur visé par des accusations de viol que cela changera.