Un collectif féministe a décidé de mettre fin à la loi du silence qui régnait à l’université catholique de Louvain sur les agressions sexuelles. Sur leur compte Instagram, les témoignages affluent sur les attouchements, harcèlements et viols, commis le plus souvent par des auteurs connus des victimes. Dans certains cas, ces violences émanent de membres du corps académique. L’université prétend ne rien pouvoir faire s’il n’y a pas de plainte à la police. Mais combien de jeunes filles auraient le courage de porter plainte là où, à l’université comme au palais de justice, les fonctions d’autorité continuent à être monopolisées par des hommes ?