Le gouvernement turc encourage délibérément la dépréciation de la monnaie nationale pour favoriser les exportations et les profits des entreprises. Cette politique coûte cher aux travailleurs. En décembre, l’inflation était déjà à 36%. Avec l’explosion des prix de l’énergie et les augmentations de taxes, la facture va continuer à grimper. La hausse du salaire minimum de 50% n’y suffira pas. Celui-ci n’atteindra que les 274 dollars alors qu’il s’élevait à 385 dollars au début de l’année passée. Et la différence, c’est bien dans la poche des patrons qu’elle reste !