On ne prête qu’aux riches, et l’adage est encore plus vrai aujourd’hui. Alors que le coût de la vie explose, les dividendes des grosses multinationales se portent à merveille. Ceux des secteurs de l’énergie et des matières premières vont augmenter de 10%. Une fois encore, ce sont les plus fortunés qui vont en profiter. Et ce n’est pas la généralisation de la participation des salariés au capital de leur entreprise qui va résorber ces écarts de richesse. En Europe, la part des actions détenues par une poignée de patrons a déjà dépassé celle de millions de leurs travailleurs.