A l’occasion du 1er mai, les mineurs sud-africains ont donné une bonne leçon au président de la république Ramaphosa, un ancien syndicaliste devenu un gros capitaliste. Invité à s’exprimer à un rassemblement syndical organisé dans la ville minière de Rustenburg, il a été copieusement chahuté par les mineurs grévistes en lutte pour l’augmentation de leurs salaires, avant de devoir piteusement quitter la tribune.
Dix ans après le massacre de 34 des leurs par la police appelée par le même Ramaphosa, les mineurs n’ont rien oublié, et encore moins leur ennemi de classe.