Suite à la tentative d’attentat qui a eu lieu dans un train Thalys, les politiciens belges et français font une surenchère de discours sécuritaires : les uns veulent remettre les frontières en place, les autres veulent faire fouiller les passagers ou encore surveiller qui achète des tickets de train ou d’avion. Mais ces mesures ne sont pas nouvelles et les contrôles aux frontières qui ont existé jusqu’en 1995 n’ont jamais empêché d’attentats. Mais les politiciens préfèrent faire des effets d’annonce que de s’attaquer aux vraies racines du problème : ce sont les guerres dans le monde pour le partage des richesses, l’exploitation des pays pauvres par les pays riches et les inégalités sociales qui poussent des jeunes vers les organisations terroristes.