Au mois de juin, la direction a annoncé la suppression de 2500 emplois, la fermeture de 14 magasins et 450 millions d’euros d’économies. Son intention est notamment de diminuer le temps de pause à un quart d’heure pour faire prester 38,5 heures par semaine au lieu de 36, de modifier les barèmes, de supprimer des primes et d’augmenter la flexibilité. Les directions syndicales attendent que le patron précise son plan en conseil d’entreprise pour proposer des alternatives « qui ne sont pas portées par les travailleurs ». Face à cette attitude passive qui conduit au défaitisme et au fatalisme, une partie des salariés a décidé de mener des actions de grève sans attendre de mot d’ordre. Même s’ils sont actuellement minoritaires, les grévistes constituent la meilleure défense des intérêts du personnel contre l’appétit de profit des actionnaires.