Les syndicats du personnel pénitentiaire ont déjà cédé à la volonté gouvernementale de limiter au maximum les actions de grève spontanée en acceptant une période d’attente de 40 jours avant de faire grève (10 jours de concertation et 30 jours de délai pour la réaction de l’administration). Maintenant le gouvernement veut un service minimum en cas de grève et a même le culot de proposer une prime pour les volontaires au travail. Tous les travailleurs ont le droit de grève, y compris les gardiens de prisons ! Dans tous les services publics, le gouvernement fait le forcing pour imposer le service minimum.