Tsipras a démissionné de son poste de Premier ministre, ouvrant ainsi la voie à des élections anticipées. C’était devenu inévitable depuis que la défection d’une trentaine de députés de son parti Syriza l’a privé de majorité au parlement. Ce parti est arrivé au pouvoir sur la promesse de lutter contre l’austérité pour finalement prendre de nouvelles mesures d’austérité contre les couches populaires ! Une partie de Syriza n’assume pas d’être associée à ces mesures.
Pourtant, il n’y pas de surprise : Tsipras n’a jamais caché qu’il cherchait à remédier à la situation économique du pays par le compromis, en respectant les règles du marché et des créanciers.
Et ce ne sont pas des élections, quel que soit le résultat, qui les feront reculer.