Le nouveau directeur des TEC, un cadre et politicien du CDH du nom de Peremans, a expliqué dans la presse que, selon lui, le service minimum serait inévitable. On ne voit pas très bien ce que le caractère « minimum » signifie. Lui-même dit que faire rouler un nombre restreint de bus n’est pas envisageable, ils seraient tout simplement bondés et cela provoquerait la cohue. Autrement dit, derrière le service minimum, il y a la volonté d’imposer le principe de « grève minimum ». Tous ces petits bourgeois qui ne peuvent cacher ni leur mépris ni leur hostilité à la classe ouvrière rêve de réduire le droit de grève à peau de chagrin. Un retour au XIXème siècle en somme, lorsque le patronat avait les coudées franches pour presser les ouvriers comme des citrons et qu’il envoyait les gendarmes contre les grévistes. MR, CDH et patrons en chœur, utilisent l’intérêt collectif pour justifier le service minimum. En réalité, c’est de la propagande contre le droit de grève. On ne voit pas ce que les syndicats auraient à négocier sur ce tour de passe-passe.