Il n’y a pas si longtemps que le mélodrame de la confection du budget agitait les milieux politiques. Certains se rappelleront peut-être que le vice Premier ministre CD&V Kris Peeters avait claqué la porte pour obtenir un budget plus « social », en particulier en instaurant une taxe sur les plus-values boursières. Or, quelques semaines plus tard, le plan d’action concret du ministère des Finances n’en fait aucune mention : uniquement la réduction des impôts sur les sociétés et sur les investissements. Comme quoi derrière les gesticulations électoralistes, la réalité ne trompe pas : tout pour les riches, rien pour les travailleurs.