Le personnel de l’entreprise pharmaceutique GSK a décidé de ne pas reprendre le travail après les assemblées tenues lundi 26 novembre à propos du système de primes et du recours accru à la sous-traitance.
De nombreux ouvriers et employés ainsi que des cadres ont arrêté la production pendant 24 heures sur les sites de Wavre et Rixensart. Tout le personnel est concerné par la sous-traitance d’une série d’activités : nettoyage, vaccins, tests qualité, etc. Avec, à terme, la menace de licenciements.
Par ailleurs, les conditions de travail sont de plus en plus dures, il faut faire toujours plus avec moins de moyens, les plus anciens craquent physiquement et psychiquement sous la pression. La direction ne recule devant rien pour augmenter la productivité, elle instaure la concurrence entre les sites de production et au sein de chaque site, entre tous les salariés.
Les travailleurs ont eu bien raison d’exprimer leur opposition à la politique patronale par un arrêt de travail. C’est cette mobilisation qui peut permettre d’améliorer les conditions de travail et de préserver les emplois.