Une fusion à reculons…

Alors même que son parti était un artisan du morcellement de la SNCB en trois entités en 2005 (SNCB, SNCB-Holding et Infrabel), le ministre libéral François Bellot a sorti dans la presse l’idée lumineuse de fusionner à nouveau Infrabel et la SNCB !
A l’origine, le démembrement de la SNCB avait pour but de privatiser le service public et de permettre ainsi aux rapaces capitalistes de rafler des parts de l’entreprise.
Depuis, les problèmes s’accumulent, la coordination est devenue de plus en plus chaotique. En témoigne encore récemment la gestion lamentable de l’incendie de la Gare du Nord du 14 mai dernier qui paralysa complètement le réseau bruxellois.
En 2014, le pouvoir politique, confronté à l’inefficacité d’un tel fonctionnement, approuvait la fusion de la SNCB et de la SNCB-Holding. Ils ne le faisaient pas par bonté d’âme à l’égard de la population. Ce qui importe pour eux, ce sont les profits des capitalistes. Et même si certains s’enrichissent grâce aux privatisations, l’intérêt général des autres capitalistes compte lui aussi. Il est nécessaire pour eux que les chemins de fer fonctionnent bien, que les marchandises soient bien acheminées. Et c’est pourquoi, les politiques veulent aujourd’hui fusionner la SNCB et Infrabel… à rebours.

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