Le virus, un nouveau prétexte pour licencier

Le coronavirus se propage inlassablement, profitant de l’incapacité des gouvernements à le contenir, et crée des secousses dans divers secteurs de l’économie mondiale, particulièrement le tourisme, le textile, l’automobile, les transports et le luxe. Comme à chaque fois en temps de crise, les patrons veulent nous faire avaler leurs émouvantes histoires sur les difficultés qu’ils traversent et sur l’impossibilité qu’ils ont de maintenir l’emploi. Cette fois, c’est le coronavirus qui leur sert de bonne excuse. La larme à l’œil, ils annoncent la mise au chômage technique et le licenciement de nombreux travailleurs et les gouvernements, quant à eux, tendent le mouchoir et appellent à la solidarité. Il ne s’agit là que d’une comédie qui vise à faire payer la crise aux travailleurs et à maintenir les profits. En 2019, les entreprises ont versé la somme astronomique de 1 430 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires. Il y a donc largement de quoi continuer à maintenir l’emploi des travailleurs sur le dos desquels ces fortunes s’établissent.

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