Lorsqu’en mai, beaucoup d’entre nous ont refusé de bosser et de faire usage de leur droit de retrait, la direction nous a immédiatement pointés en absence illégale. On n’en attendait pas moins de sa part.
Côté direction syndicale, c’était aussi ‘business as usual’. Les permanents ont fait passer nos revendications à la trappe et ils ont fait ‘oui-oui’ devant la direction. C’est tout juste s’ils n’ont pas proposé de faire eux-mêmes la chasse aux meneurs. C’est comme ça qu’ils appellent ceux qui ne restent pas dans le rang !
Camarades, on ne le dira jamais assez. Quand on part à la bataille, il faut qu’on s’organise nous-mêmes, qu’on décide de manière démocratique par un vote quand on démarre et quand on s’arrête. Sinon, ça finit en eau de boudin et c’est bien dommage.