Une étude récente est venue appuyer ce que les enseignants disent depuis des mois : la crise sanitaire, a accru les inégalités scolaires. Comme toujours, ce sont les classes populaires qui paient le prix fort en temps de crise, et les enfants n’y échappent pas ! Déjà parqués en temps normal dans des établissements vétustes, amiantés et exigus, confrontés à une pénurie de professeurs ainsi qu’à un manque de matériel électronique, la situation s’est empirée depuis mars. Résultat des comptes : un retard scolaire d’environ six mois en moyenne. Mais l’éducation devra encore se contenter de quelques miettes et de beaux discours, quand le patronat, lui, encaisse les millions.