Chaque ministre va de sa solution miracle pour réformer les soins de santé. Celui de la Santé, Frank Vandenbroucke, veut limiter le nombre de services hospitaliers et de maternité, tandis que celle de l’Intérieur, Annelies Verlinden, exige le transfert de ces compétences aux régions. Dans les deux cas, le problème est présenté comme si l’hôpital souffrait de mauvaise gestion alors qu’il doit surtout gérer les coupes budgétaires imposées par les gouvernements successifs. Et lorsqu’on veut faire piquer son chien, rien de mieux que de lui prétendre la rage.