Les salaires sont tellement bas, les conditions de tra-vail tellement mauvaises que, parfois, on galère encore plus en travaillant qu’en étant au chômage. Ce n’est un secret pour personne. Quand on est obligé d’accepter un boulot mal payé, parfois à temps partiel, loin de notre domicile et qu’il faut en plus payer les trajets, la garde des enfants, sans même parler des frais médicaux supplémentaires dus à un travail qui nous casse les reins, alors oui, on peut se dire que ce serait moins pire en étant au chômage ou même au CPAS. Il faut des augmentations de salaire et certainement pas baisser les allocations sociales comme a le culot de dire Egbert Lachaert, président de l’open VLD ! Pendant ce temps-là, un directeur comme celui de la Stib gagne plus de 300 000€ par an, celui de Belfius plus de 600 000€ et le directeur d’Elia dépasse le million.