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En Palestine comme ailleurs, le capitalisme engendre la guerre

L’attaque du Hamas, lancée dans la nuit du 7 octobre dernier est un épisode sanglant de plus qui a relancé la guerre en Palestine – une guerre qui n’a jamais vraiment cessé depuis 70 ans.
La réponse d’Israël a été du même ordre : des milliers de civils palestiniens ont déjà péri sous les bombardements aveugles de l’armée. Or, le massacre de Palestiniens innocents n’est pas plus acceptable que le meurtre d’Israéliens innocents. Le terrorisme d’État d’Israël n’est pas plus légitime que le terrorisme du Hamas. Ce sont les deux faces d’un même monstre, dont les deux populations sont les victimes.
C’est un cycle infernal mais ni l’État israélien, ni le Hamas ne veulent en sortir. Les faucons des deux bords se maintiennent depuis des années au pouvoir grâce à cette guerre larvée permanente. La montée en puissance du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a été la conséquence de la politique agressive d’Israël où les tendances jusqu’au-boutistes n’ont cessé de se renforcer depuis vingt ans. Le mouvement islamiste représentait la résistance contre l’occupant et il était auréolé du sacrifice de ses militants. Dès le début, dès même les années septante, les dirigeants israéliens voyaient d’un bon œil ce concurrent à l’OLP, qui était à l’époque leur ennemi principal. Et depuis, ils utilisent l’extrémisme du Hamas comme prétexte pour durcir leur politique et refuser toute concession pour la création d’un état palestinien.
Le gouvernement israélien et le Hamas sont tous deux opposés à la paix. C’est une des raisons pour laquelle nous disons qu’ils sont avant tout les ennemis de leurs propres peuples.
Mais ils ne sont eux-mêmes que les marionnettes consentantes des intérêts des grands pays impérialistes. La guerre en Palestine n’est pas une guerre de religions, ni une guerre pour des « valeurs » comme voudraient le faire croire les dirigeants européens et américains. Comme en Ukraine, où la question de la religion n’est évidemment pas posée, la guerre de Palestine est avant tout la conséquence des rivalités des grandes puissances capitalistes pour dominer le monde.
La concurrence capitaliste n’est pas limitée aux prix de production, c’est avant tout une lutte implacable pour contrôler des marchés sur lesquels écouler la production, et pour disposer de la main d’œuvre et des matières premières pour les produire.
Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus la première puissance mondiale. Il y avait d’une part la « guerre froide » contre l’Union Soviétique, mais aussi la concurrence entre les alliés occidentaux pour contrôler le Moyen-Orient et ses ressources infinies en pétrole. Pour obtenir les faveurs des pays arabes, l’Angleterre freinait la création de l’État d’Israël, qu’elle avait pourtant soutenue avant-guerre. De leur côté, les États-Unis voyaient bien l’avantage qu’ils pouvaient tirer de la création d’un nouveau pays qui dépendrait d’eux pour sa survie, tant il serait isolé au milieu de nations hostiles.
Ils ont dès lors donné leur feu vert à la création d’Israël et fermé les yeux sur les déplacements massifs de la population palestinienne, chassée par la guerre, enfermée et massacrée dans des camps, utilisée comme main d’œuvre à bon marché. La création de l’autorité palestinienne en 1993 a transformé l’ensemble des territoires de Cisjordanie et de Gaza en prisons à ciel ouvert. Le reste des pays riches a fini par s’aligner sur la politique américaine et si certains pays européens se faisaient les porte-paroles du droit des Palestiniens à un État, c’était plus pour courtiser les pays arabes que par un quelconque sentiment de justice.
Le soutien indéfectible des USA et de l’Europe à Israël n’a rien d’un combat contre l’antisémitisme, comme ils le prétendent. Il s’agit pour eux de protéger leur allié et défenseur dans la région. La politique de vengeance aveugle de l’État israélien n’a pas fini de faire son lot de victimes. Elle ne fera qu’accroître encore plus la haine entre les peuples pour des dizaines d’années encore. C’est une politique injuste et catastrophique, pour les deux populations.
La guerre fait déjà rage en Ukraine, elle se ravive en Palestine. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle se propage ailleurs tant les tensions internationales sont aigues.
La seule chose qui puisse mettre un terme à cette folie, ce serait que les peuples s’unissent contre leurs oppresseurs et mettent un terme définitif au capitalisme, à la misère et aux guerres

Israéliens et Palestiniens dans le piège sanglant de l’impérialisme

Le Moyen-Orient est à l’image d’un monde soumis à la domination impérialiste de la bourgeoisie : un immense brasier. Après l’Irak et la Syrie, la guerre embrase de nouveau Israël et Gaza, menaçant toute la région d’une nouvelle conflagration.
Cette situation a été créée par les manœuvres des puissances impérialistes, au siècle dernier, où elles découpaient le monde en traçant les frontières garantissant leur hégémonie. Et le Moyen-Orient, riche en pétrole, était l’objet de toutes leurs convoitises.
C’est ainsi que les Palestiniens et les immigrants juifs se sont retrouvés au milieu d’un champ de bataille. Les premiers vivaient sous la domination britannique, déjà contestée par la puissance américaine. Quant aux seconds, ils arrivaient dans la région, fuyant les pogroms antisémites ou rescapés des camps d’extermination.
Il y avait de la place pour les deux peuples. Mais les prétendus protecteurs de la région n’ont rien fait pour favoriser cette coexistence. Ils ont, au contraire, joué un peuple contre l’autre, pour assurer leur influence.
En 1948, les États-Unis soutinrent la création d’Israël en tant qu’État juif. Les Palestiniens en furent chassés en masse, transformés en réfugiés à vie dans des camps surpeuplés ou en citoyens de seconde zone en Israël. Les Israéliens devinrent les gardiens de cette prison.
Les Palestiniens ont été spoliés de leurs terres, expulsés de leurs maisons et enfermés, notamment dans cette prison à ciel ouvert qu’est Gaza. Les deux millions de Gazaouis sont collectivement punis par un blocus qui leur impose des conditions de vie innommables, quand leurs immeubles ne sont pas bombardés par l’armée d’Israël. Cette politique a un nom : le terrorisme d’État.
Dans les deux camps, les politiques nationalistes ont contribué à porter au pouvoir les plus extrémistes. En Israël, Netanyahou gouverne désormais avec les ultranationalistes religieux et racistes. Son gouvernement a intensifié la colonisation de la Cisjordanie, aggravé les mesures d’apartheid et encouragé les milices d’extrême droite à terroriser les Palestiniens.
À cette terreur d’État, le Hamas a opposé une politique qui mène les Palestiniens dans l’impasse. Celle-ci ne témoigne pas seulement d’un mépris pour la vie des civils israéliens, mais aussi pour la vie de son propre peuple, les Palestiniens de Gaza, de nouveau soumis à l’enfer des bombardements. Ceux-ci n’ont d’ailleurs pas le choix car le pouvoir du Hamas s’exerce comme une dictature.
Si le Hamas a soudé nombre de Palestiniens derrière lui, c’est qu’il est le seul à offrir une issue à la révolte qui bouillonne dans la jeunesse palestinienne. Mais la politique du Hamas, comme celle de Netanyahou, ne fait que creuser un fossé de sang entre les deux peuples.
Ces 75 années de politiques nationalistes de part et d’autre, des plus modérées aux plus extrémistes, ont conduit à la situation terrifiante actuelle. Elles démontrent qu’un peuple qui en domine un autre ne peut vivre en sécurité, ni être un peuple libre.
Le drame, c’est que les pires nationalistes sont encouragés par le climat guerrier créé par la guerre en Ukraine et les discours belliqueux des dirigeants des grandes puissances. C’est vrai en Azerbaïdjan, au Haut-Karabakh ou au Kosovo, où s’affrontent Albanais et Serbes.
Contre cette évolution catastrophique, affirmons que des peuples différents, parlant des langues différentes et ayant des coutumes ou des religions différentes, peuvent parfaitement vivre côte à côte. Ils l’ont souvent fait au cours des siècles passés.
Pour y réussir, il faut combattre les dirigeants actuels de la société, et d’abord la bourgeoisie impérialiste qui dresse les peuples les uns contre les autres. Diviser pour régner est la base de sa politique de domination. Ne marchons pas !
Ni les peuples ni les travailleurs n’ont d’intérêt à ces divisions. Ils partagent tous la même aspiration à vivre en paix. Ils peuvent trouver un terrain d’entente dans le fait qu’ils partagent tous une vie de labeur, une vie d’exploitation. Nos dirigeants nous rassemblent dans l’exploitation, ne les laissons pas nous diviser !
Partout il y a, comme ici, des travailleurs en butte à leurs gouvernants. Assimiler le peuple palestinien à la politique du Hamas, ou identifier les Israéliens à la politique de Netanyahou et des colons est aussi stupide que ranger les Belges derrière De Croo ou Bouchez.
En Israël, des travailleurs palestiniens et israéliens travaillent souvent ensemble. Il faut qu’ils retrouvent la conscience de leurs intérêts communs. Seule cette fraternité de classe pourra créer l’élan susceptible de dépasser les haines accumulées au cours de décennies d’affrontements

Les profits polluent, les profits tuent

La norme « euro 7 », cette loi qui devait contraindre les producteurs automobiles à faire des investissements pour diminuer la pollution causée par les voitures fabriquées en Europe à partir de 2025, a finalement été vidée de sa substance sous la pression des industriels de l’automobile. Les conséquences de la pollution de l’air, ce sont pourtant des dizaines de milliers de morts par an, rien qu’en Europe.
C’est ça, le système capitaliste : privilégier la « compétitivité des entreprises », c’est à dire les profits d’une poignée d’actionnaires déjà millionnaires, au détriment de la santé de millions de travailleurs.

Bruits de bottes au Niger

Les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger ont accusé la France d’amasser des troupes aux frontières du pays. Évidemment, les généraux français démentent. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que l’État français re-fuse de retirer les 1500 soldats qui y sont toujours sta-tionnés. Plusieurs décennies après l’indépendance du Niger, la France continue de considérer ce pays comme une colonie où elle peut faire sa loi. Pour protéger les intérêts de ses industriels, qui s’intéressent notamment à l’uranium du pays, une chose est sûre : elle est prête à y semer la mort.

Maroc : les pauvres paient le prix fort

En dix secondes, le tremblement de terre qui a secoué le Haut Atlas a plongé des dizaines de milliers de Marocains dans le drame. Avec plus de 3 000 morts, des milliers de maisons écroulées et des dizaines de villages entièrement détruits, beaucoup ont tout perdu et se retrouvent littéralement sans rien.
Le bilan de la catastrophe, c’est aussi celui de la misère et de l’abandon par les pouvoirs publics des populations vivant dans cette zone.
La plupart des victimes comptent parmi les pauvres, parce que ce ne sont pas les palais de la monarchie ni les paradis pour touristes qui se sont effondrés. Ce sont les maisons et les villages construits en pisé, parfois accrochés à flanc de montagne. Et eux n’avaient aucune chance de résister au séisme !
Même à Marrakech, ce ne sont pas les quartiers riches qui ont connu les destructions importantes. Les riads prisés des touristes fortunés n’ont pas été touchés, ce sont les immeubles les plus vétustes de la Médina qui se sont écroulés. Le quartier populaire du Mellah a été particulièrement touché. Il avait pourtant fait l’objet de travaux de réhabilitation, pour un coût de 20 millions d’euros d’argent public, il y a huit ans. Mais les habitations « réhabilitées » se sont fissurées et effritées comme les autres lors du tremblement de terre. Résultat de la corruption et de la gabegie, la prétendue réhabilitation n’a consisté pour l’essentiel qu’en un coup de badigeon destiné à créer un joli décor pour les touristes.
Et comme toujours, les plus pauvres, surtout dans les régions les plus reculées, se sont retrouvés abandonnés avec leurs morts et leurs parents ensevelis. Deux jours durant, ils étaient bien souvent seuls à déblayer les gravats à mains nues pour retrouver des survivants. Encore aujourd’hui, beaucoup restent dans une détresse absolue, à dormir à même le sol avec une couverture pour seule protection, sans eau, sans nourriture.
Et le destin, invoqué par certains, a bon dos ! Le risque sismique et la fragilité des maisons étaient connus. Le tremblement de terre d’Al Hoceïma en 2004 avait déjà fait 600 morts dans la région du Rif. Il y a 60 ans, celui d’Agadir en avait fait 12 000…
Mais le roi, qui possède un splendide hôtel particulier de 1 600 mètres carrés sur le Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel, est sans doute plus intéressé par l’évolution de l’immobilier parisien que par un plan de prévention et de sécurisation des villages, des maisons et des infrastructures…
Exactement comme lors du séisme qui a frappé la Turquie, en février 2023, causant plus de 50 000 morts et celui de janvier 2010 en Haïti – 250 000 morts –, la population est non seulement victime d’une catastrophe naturelle, mais aussi et surtout de la misère et du sous-développement. Et que dire de l’effondrement annoncé des barrages de Derna en Lybie qui a causé 12 000 morts en quelques instants.
Tous les chefs de gouvernement ont fait assaut de bons sentiments pour venir en aide aux Marocains : la France, les États-Unis, le Qatar, le Royaume-Uni, l’Espagne, Israël… et bien sût la Belgique. Cet œcuménisme humanitaire est d’une hypocrisie sans nom ! L’Algérie a de son côté proposé son aide au « peuple frère marocain » alors qu’hier le président algérien et Mohamed VI s’invectivaient et brandissaient un nationalisme agressif visant à creuser un sentiment de haine entre Algériens et Marocains. Mais pas plus aujourd’hui qu’hier, le président algérien Tebboune ne s’intéresse au sort des paysans marocains !
L’hypocrisie des dirigeants européens est sans limite. Aucun ne veut pas rater l’occasion de se montrer généreux, mais ils refusent d’accorder des visas pour les Marocains qui veulent venir ici et ils contribuent à maintenir les travailleurs marocains dans la misère.
Alors, il faut prendre tout le tapage fait autour de l’aide internationale pour ce qu’il est : du cinéma !
L’exemple d’Haïti ou de la Turquie montre d’ailleurs qu’il y a un fossé entre les promesses d’aide et ce qui parvient réellement sur le terrain. La seule aide qui n’échappera pas aux victimes et qui répondra réellement à leurs besoins viendra de la solidarité entre travailleurs.
Celle-ci s’est mise spontanément en place, au Maroc, au travers des réseaux familiaux ou associatifs, où elle a souvent devancé la présence gouvernementale. Elle s’organise aussi, ici, à l’initiative des travailleurs d’origine marocaine, et c’est tant mieux, parce qu’elle donnera du courage aux sinistrés pour surmonter cette catastrophe et reconstruire.
Mais pour reconstruire sur du solide, il faudra bâtir une société dans laquelle les exploités puissent jouir des richesses qu’ils créent. Dans ce but, il faudra s’unir pour renverser tous les régimes au service exclusif de la grande bourgeoisie, les monarchies répressives comme les soi-disant démocraties occidentales !

Les espagnoles disent non au sexisme

Des milliers de personnes ont manifesté à Madrid contre le machisme. En colère, ils dénonçaient l’attitude de Luis Rubiales, président de la fédération espagnole de football, qui s’est permis, devant les caméras, de prendre à deux mains la tête de la joueuse Jennifer Hermoso et de l’embrasser sur la bouche sans son consentement. Cela alors que les joueuses dénoncent depuis des années les comportements et discriminations sexistes dont elles sont victimes. Elles ont annoncé qu’elles ne joueraient plus dans l’équipe nationale tant que Rubiales ne serait pas démis de ses fonctions. Grâce à leur pression et à celle de la rue, d’autres acteurs du football et du gouvernement ont eux-aussi dû prendre position. Elles ont bien raison de ne pas se laisser faire !

Il fait chaud, surtout pour les prolos

Avec le réchauffement climatique, les chaleurs d’été deviendront plus longues, plus fréquentes et plus intenses. En ce domaine comme en bien d’autres, riches et pauvres ne sont pas logés à la même enseigne. Dès aujourd’hui, les zones urbaines les moins vertes et les plus surpeuplées peuvent enregistrer la nuit des températures jusqu’à 8°C supérieures à celles des campagnes. Ces îlots de chaleur sont aussi plus exposés aux risques d’inondation, d’incendie et de mortalité. Face aux menaces écologiques à venir, que ce soit à l’usine ou dans les quartiers, nous ne serons jamais sur le même bateau.

Faire la guerre pour la paix ?

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, tape sur le clou : elle refuse tout cessez-le-feu en Ukraine. Les dirigeants occidentaux veulent la guerre et ils le disent. Il s’agit du seul moyen, selon eux, d’assurer… la paix ! Celle des cimetières ! L’explo-sion des dépenses militaires dans tous les pays mon-trent que ce qu’ils préparent, c’est la guerre généralisée. En attendant, Ukrainiens et Russes continuent de tom-ber sous les balles et les bombes que fabriquent les industriels. Ce n’est pas de paix dont se préoccupent ces « pacifistes », mais du moyen d’assurer au mieux les profits de leurs capitalistes.

Alerte sécheresse dans le cerveau de nos dirigeants

La sécheresse frappe aujourd’hui l’Espagne mais aus-si beaucoup d’autres pays, en Europe et partout dans le monde. Avec le changement climatique, la situation ne fera que s’empirer dans les années à venir. Cela met en péril la production agricole, mais aussi la biodiversité et la survie des forêts. Nous allons droit vers des catas-trophes de grande ampleur. Des solutions existent : adaptation des pratiques agricoles, meilleure récupéra-tion des eaux usées, rénovation des systèmes de canali-sation pour limiter les fuites… Mais les solutions pro-posées par les dirigeants européens, comme les méga-bassines en France, ne se préoccupent que de sauve-garder les intérêts financiers à court terme des grands groupes de l’agro-alimentaire. Cette société, basée sur la recherche de profits immédiats de quelques privilé-giés, est incapable de faire face à ces enjeux vitaux pour l’humanité. Il faut nous en débarrasser au plus vite.

En Ukraine, une dette de guerre colossale

Pendant que la guerre en Ukraine s’enlise, le président ukrainien supplie ses bailleurs de fonds américains et européens de lui ouvrir rapidement de nouveaux crédits. Rien que pour 2023, la Banque mondiale évalue le déficit de financement de l’Etat ukrainien à 11 milliards de dollars. Quant au coût de la reconstruction du pays, il s’élève déjà à plus de 400 milliards de dollars ! Si le conflit va entraîner une dette colossale, ce ne seront certainement pas aux oligarques russes ou ukrainiens que la facture sera présentée, mais bien aux travailleurs d’Ukraine et de Russie.